Assis au comptoir des âmes perdues, là où chavirent les histoires.Les peines sont assidues quand on imagine un jour l'apercevoir.Les verres sont vides ici-bas, depuis qu'il y a le manque.Il y a les rides, puis les années qui s'incrémentent.Le temps charge vers l'impasse et toi, tu ne t'effaces pas,
Sans cesse se ressassent les derniers mots, les derniers mantras.C'est donc cela le malheur, dessiner un monde dépourvu de valeur,Répéter les erreurs jusqu'à ne plus ressentir, battre son cœur.Planter des croix, comme un jour l'on plante notre amour,Les yeux saignent depuis que la mélancolie guette du haut sa tour.Je ne sais plus ce qui m'attriste au milieu de ce marécage,Est-ce toi, est-ce moi, est-ce nous ou un simple naufrage.
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