Je me souviens de l'effet d'un poèmeDe Baudelaire et sa verve en cristal.Le beau du laid, le lyrique au blasphème ;Mon esprit rêvait d'un astre fatal.
Les rimes déposées en diadèmeAu front des vers ravivent l'hôpitalD'un adolescent à l'enfance blême,Portant l'idéal au piédestal.Les mots s'articulent de doux vertiges.Ils se jouent du temps, ainsi leurs vestigesAu rythme du silence et du brouillardSe lèvent et giclent de leurs cocons.Le poète esquisse aux traits de son artDes heures changées en instants féconds.
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