J'essaie tant bien que mal de distraire mon esprit, et avec tant d'effort car je ne veux plus m'entendre penser. Si j'y arrive et c'est mon but, c'est pour éviter d'entendre cette voix macabre dans ma tête qui me renvoie mes échecs et ma tristesse. Mais rien de mes divertissements n'anesthésie suffisamment ma conscience, et ma petite voix intérieure se délecte de pouvoir continuellement me torturer.
L'enfer c'est les autres disait-on, mais je me dois d'être en désaccord. L'enfer c'est moi, seul, et pas les autres, car les autres ne savent pas me détester aussi bien que je le fais.
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