Je n'peux plus vivre dans vos mensongesDans votre monde sorti d'un songeImmonde peuplé de vos démons,Des ces fantômes que vos poumonsRépandent au fil des sermons.
Vous reniez ce que nos pères Ont inventé durant ces èresPour nous sortir de l'ignorance,Nous garder de la décadenceEt mettre un terme à notre errance.Quel est ce temps béni des dieuxTellement parfait que nos aïeuxN'ont eu de cesse que de le fuirPour aller boire l'élixirEt de science s'épanouir ?C'est une belle après-midiD'un automne aux nuages grisOù je marche sur le rivaged'une plage bordée de rochers, Battus par une pluie d'orageEt d'écumes empanachés.Mon pas est lourd sur le sable.Mon coeur est lourd, inconsolable.Je ne pleure pas, mais là au fond, Ma rage gronde, furibonde.Hier vous m'avez exhilé, Sur vos licornes obnubilés !L'automne est là, l'automne vientEt ses frissons au creux des reins,Et ses tempêtes de marin.Pourtant déjà mon torse est nu.Mon pied sur la roche cornueMe mène là vers l'inconnu.J'ai froid dans ce vent glacialMon corps et mon coeur me font mal.Mais qu'importent ces douleurs d'iciPuisque bientôt je serai là,Au creux de l'onde en contrebasDe ce promontoire sublime, De cet oratoire d'où l'ultimeCri de ma vie courte et futileLancera dans une rafale De vent contre votre cabale :Je n'peux plus vivre dans votre mondeDans vos mensonges sortis d'un songeImmonde peuplé de vos démons,Des ces fantômes que vos poumonsRépandent au fil des sermons.
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