Majestueuse femme, extraordinaire ange,
Tous les coeurs admirent ta beauté très étrange
Et le mien s'embrase comme les horizons
Que le soleil éclaire en de chaudes saisons,
Et mon corps amoureux s'achemine insensible
En prenant la douceur de tes lèvres pour cible,
Il te donnera un baiser tendre et glacial
Ainsi que le tombeau toujours, toujours bestial,
Mais pour toi ô ma Muse, ô ma belle Déesse,
Je te soufflerai jour et nuit ta joliesse,
Pour tes sept passions, tes péchés capitaux,
Je ferai pour chacun sept lames, sept bourreaux,
Pour pouvoir leur faire sept coups, sept déchirures
Les graver à jamais d'hideuses flétrissures,
Je veux te voir, sept fois te rouler de douleur
Et de me supplier de l'épargner, ton coeur,
Que j'aurai dans ma main, fêlé en sept brisures,
En sept fragments, en sept morceaux, en sept fractures,
Te voir gesticuler comme un infâme ver
Mais avant de jeter ton coeur au gouffre amer,
Je lui planterai mes griffes, telle une harpie,
Telle une sorcière, une lionne assoupie.
Je veux le voir, ton sang, ton liquide, catin !
Qui sort tout innocent comme un rire enfantin.
Crie, femme des péchés. Crie, femme condamnée.
Je veux te voir crier comme une âme damnée.
Je suis gourmand de tes larmes et mon orgueil
N'est rassasié qu'avec la douleur dans ton oeil.
Colère ! Ô colère ! Tu me ronges de flammes.
Je planterai mes dents pareil aux grandes lames,
Dans l'endroit le plus doux de ton coeur palpitant,
Dans l'endroit le plus beau de ton coeur sanglotant.
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