Et moi qui pensais être un bon petit françaisCritiquant sans vergogne la montée d'un islamQui ose, dans l'impudeur, immoler notre flammeEn brûlant nos drapeaux, et je les dénonçais !
J'assimilais cela aux hideux fanatiquesQu'on ne rencontre guère qu'en des contrées lointaines,Et je m'assoupissais, écoutant par centainesDes voix réconfortantes, douces et romantiques !
Toutes me rassuraient en clamant haut et fort,Que derrière ce chahut veille la République,Celle qui met en valeur sur la place publique,La loi que nos aïeux firent pour leur réconfort.
Certes, j'avais oublié les vaillants camarades,Ceux qui, régulièrement, rappellent les combatsQu'ils menèrent pour ne pas supporter tous les bâts,Et cela dans le faste de brillantes parades.
Mais de mil neuf cent cinq et sa résolution,Qu'en est-il à présent lorsqu'on voit sur l'afficheS'inscrire, dans leur programme, trois messes dont je me ficSeule la laïcité sera la solution !..
Alors, mes compagnons, souffrez qu'en ce beau jourJ'ignore vos réunions et vos discours si beaux,Mais vos actes ne font qu'aviver les flambeauxDes guerres de religion qui sont là pour toujours !
MarcelLe 27 octobre 2012.
Déconcerté par le « programme officiel de l'Union nationale
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