Oh toi ! Affriolante,
Avec ta robe en dentelle.
Assise, toute de noir vêtu,
en de si haut endroit,
ne laissant entrevoir
que ta silhouette,
aussi fine que sublime.
Toi dont le sourire
fait pâlir le soleil
et éblouis la lune
en cette sombre nuit.
Dit moi ce que tu vois
par de là ce vide,
là ou moi je ne vois
qu’une allégorie imparfaite
à la condition humaine,
un abysse infernale
reflet d’un monde qui va mal,
un gouffre infini
semblable à la solitude d’aucun.
J’y vois pour ma part
la bassesse du genre humain,
qui remplit de rien
prend l’air altier
pour ne lancer qu’inepti.
Dit moi pourquoi
je ne puits être patient
avec cette masse impertinente
dont je fait pourtant partie.
je ne m’y reconnaît pas
n’y voyant rien d’autre
que le triste leitmotiv
de mon propre ostracisme.
Mais ne voit tu pas
par delà les apparences
de cet être désabusé,
le jeune garçon
qui malgré les balafres
reste joviales.
Celui qui, ingénu
ne pense qu’amour,
ne vit qu’amour,
ce pauvre fou,
ce grand fou.
mais dit moi pourquoi
pourquoi ne le voit tu pas
ne serait je donc
que ce que je semble être ?
Un être sans amour
qui n’a pour cœur
qu’un trou béant.
Que devrais je faire ?
vivre sans envie
si ce n’est celui
d’une vie sans mire.
Dis moi comment,
Comment peuvent ils
chanter l’espoir
quand je n’en voit aucun,
chanter la joie
quand je n’en ressent rien,
chanter l’amour
quand il n’existe pas.
Qu’est ce que l’amour
si ce n’est le besoin
d’exister pour un autre,
un autre que soit.
Un besoin bien égoïste
pour un sentiment si altruiste.
Un autre mirage
à rajouter à la liste
des imposture de la vie
Alors je te le dis,
j’y vois beaucoup,
beaucoup de vide,
beaucoup de rien,
et toi, dit moi
par de là ce vide
que vois tu ?
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