Mère,
Ta violence héréditaire
Me voue aux destins amères,
Je ne suis que la somme, de pulsions, de névroses,
Je possède un nom, car l'homme nomme toute chose
La violence ingérée trouve elle-même un chemin
Extérieur pour d'autres, infini pour certains
La vague, sur son passage, et tout se décompose,
S'en va résonner aux oreilles innocentes, vaine prose.
Elle ravage les espoirs, par essence, introduite,
Dans la transmission des destins, dont le visage s'effrite.
Que reste-t-il alors, dans cette enceinte fort vide ?
La douleur pour support aux prochaines douces rides.
Impatient se veut le semeur de pleurs,
Que ce récit, post-mortem, aille nourrir d'autres fleurs.
Un sens, ainsi donné, guide l'aveugle perdu
Dont ses yeux, par sa mains, perdirent leur essence.
Dont la quête de sensation, la promesse de la transe
Assure, qu'un soir de plus, il ne finisse pendu.
Ce fardeau qu'est le nôtre
M'arrache le coeur; vain réceptacle
Pour le plaisir et l'hubris de tant d'apôtres
Une vie en poussière, donnée en spectacle.
Mère, je pars devant, pour accomplir ma quête,
De bonheur, de plaisir, de sensations champêtres
De mon esprit, renaissant, à la force de mon être.
Juste après cette ultime... dernière... cigarette.
Merci de laisser un commentaire !
1000 caractères restants
Copyright © 2006 / 2024 Vos poèmes (partage de poèmes) — Tous droits réservés
Plan du site Créé par : Dépanne Pc Services
Information légale - Politique de cookies