J'ai pleuré mes belles années
Sous des draps inconnus
Où des mains étrangères et pressées
Jouaient à humilier mon corps nu.
J'étais le cinq à sept grisant.
Le fantasme innocent ou immoral
Celle que l'on cache honteusement
Pour préserver sa bonne morale.
Mon coeur a froid sur le trottoir.
Sous le réverbère scintille ma cigarette.
Messieurs venez oublier votre cafard.
Je suis fardée pour faire la fête.
Entre vos bras je serais soumise
Comme un animal effarouché.
Je suis la femme tentatrice.
La Marie-Madeleine de vos péchés.
J'ai usé mes sentiments
Tout au long des boulevards.
Je n'y rencontrais pas d'amants
Mais que de simples histoires
Où l'amour n'avait pas sa place.
On n'y fêtait pas la saint Valentin.
De chambres minables en palaces
J'ai vécu les mêmes lendemains.
Puis un jour tu es venu vers moi.
Tu as déchiré mon voile d'impure.
Dans tes yeux j'ai lavé mon âme.
Ton univers ne cachait pas de murs.
Alchimiste de notre bonheur.
Vengeant la laideur du passé.
Tu m'a entouré de douceur
Et j'ai découvert le verbe aimer.
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