La nuit est courte, les démons surgissent.
Encore une journée où mes peines rugissent.
Le cœur en sanglot, le regard glacial,
L'armure parée, les pensées censoriales.
Genou à terre, les yeux rivés vers le ciel,
L'esprit certainement trop démentiel.
Dans la solitude de mes secondes,
Les soupirs rythment mes rondes.
Et puis il y a ces nuages grisés.
Qui pleure tout mon être écorchés.
Sous cette pluie au goût acide,
Mon âme se brûle et en devient aride.
Essayant d'enlacer les gouttes esseulées,
Je me noie dans le déferlement des années.
Échouer là où d'autres ont perdu la raison,
J'attends la chance qui fera de moi un moussaillon.
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