Ta peau noire, a pris couleur de ta terre,Assis le cul dans la poussière,Ton corps respire toute la misère,De ton Afrique perdue à des années lumières.A peine né que déjà vieux,Pendu aux seins asséchés de ta mère,Ressemblants à l'horizon de tes yeux,Qui ne s'ouvrent que sur un sol désert.La bouche ouverte sans aucun son,Le ventre affamé et pourtant si rond,Condamné d'avance de malnutrition,Petit cul, laissé à l'abandon.Les larmes versées sur ton mètre carré,N'atteignent plus le coeur de l'humanité,Petit cul, de terre oubliée,Mal né, à la famine destiné.Et quand on sait que l'homme,Veut aller plus haut, a d'autres conquêtes,Ne se veut plus qu'astronome,Atteindre les étoiles est leur seule requête.Fils d'Afrique, de terre du soleil,Pourtant dans l'ombre d'un monde,Qui sur toi reste en sommeil,Petit cul, survivant à une hécatombe.Je souhaiterais que de son sein,Jaillisse du lait en abondance,Autant une rivière changerait ton destin,Et inonde ces chefs de leur indifférencence.
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