Tous droits réservés par Chassaigne Agnès
Toi qui m’a tant donné
Ton désir d’être mère et me voilà arrivé
Dans ce monde où tu m’attendais
Ton corps m’a couvé
Ta tête m’a imaginé, puis tu t’impatientai
Ton énergie et me voilà né
Tes yeux pour me veiller
Tes mains pour me dorloter, me transmettre, me soigner
Ton cœur pour m’aimer
Ton courage pour tout supporter avec la force que je t’ai donné
Ta bonne humeur pour dédramatiser, pour égayer nos journées
Ta patience pour ceux à qui tu as temps donné
Tes caresses qui savent apaiser les maux quand il le faut
Ta fragilité fait de toi ta beauté mais elle peut parfois gagner
Ton esprit des fois en veille pour endurer
Tes paroles raisonnent en moi comme une clé
Ta joie de vivre oublié
Ton regard fuyard, non il n’est jamais trop tard
Ton amertume te bouscule
Tes pensées pas toujours vraies
Ta santé on doit y veiller
Ton comportement m’a déconcerté
Te sentir loin m’a effrayé
Ton bien être est considérable
Ton confort est vital
Tes petits bonheur fondamentales
Ton passé ne peux changer
Ton chemin pas terminé
Ton présent pas flamboyant
Ton sourire souvent nous ment
Ta destinée personne ne la connaît
Tes projets peuvent changer
Tes choix peuvent te sauver
Ta vie est encore devant
Tes sentiments sont importants
Tes souhaits ne sont pas des caprices d’enfants
Ton temps est conséquent, on peut réfléchir mais pas trop longtemps
Ta cage doré n’a pas à s’imposer
Ta bonté n’est pas toujours mérité
Ton besoin de pétillant est aussi éminent
Tes mains abîmé d’avoir travaillé
Ton corps marqué par quoi tu es passé
Ton esprit fatigué d’avoir supporter
Ton cœur fêlé d’avoir accepté
Je suis ton sang, je sais que ce n’est plus comme avant
Et que je n’ai plus quinze ans
Pourtant bon sang je voudrais tout le temps te protéger comme l’enfant d’antan,
Je veux te rassurer et te dire de ne rien lâcher
Alors que tu ne m’a rien demandé
Tu ne peux abandonner qui tu es, à contrario rester dans la réalité, ne pas te renfermer,
Moi je veux juste aider, anticiper ce choc passé qui pourrait réitérer,
Toujours peur que tu veuilles t’oublier
À nouveau t’effacer
Moi, t’aimer pour l’éternité
Ton âme, à moi, pour la vie connecté
Agnès.22.10.20
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