Pluie
la fenêtre ouverte sur la nuit,
j’entends ruisseler la pluie,
les éclair zèbrent le firmament
et je me revois enfant
tapis dans mon lit
à écouter cette furie
comment les éléments
peuvent-ils être aussi effrayant ?
caché, à l’abri
de ce monstre qui dehors rugit
guettant le moindre changement
dans le rythme affolé du vent,
la pluie, encore la pluie
douce musique et cacophonie
de ces petites gouttes qui chutent en heurtant
la dure réalité du monde des vivants
puis, sans que l'on ai compris
soudainement elle s'est enfuie
nous laissant seul, tremblant, frissonnant
dans un silence bien trop oppressant
seul dans son lit
une fois la pluie partie
on comprend en s'endormant
que le silence est bien plus effrayant
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