Pour un si pauvre cœur que le chagrin fleuri,
Tu lui fais rappeler ces aimantes journées
Qui vont poussivement de leurs chaleurs fournées
Toute tristesse au fond de l’abîme aguerri.
Toi qui rends amoureux les Dieux,
Toi qui vas delà les frontières,
Toi qui scintilles de tous feux !
De nos roses printemps tu voles l’espérance,
De nos rouges étés tu tires la beauté,
De nos automnes gris tu prends la cruauté,
De nos hivers si blancs tu façonnes l’errance.
Toi plus vivant que la matière,
Toi plus émouvant que les cieux,
Toi plus beau que la Terre entière !
Tu traverses le ciel, météore infini
Absorbant tout avec ton parfum de tropique,
Tu répands sur le monde un arôme exotique,
Comme une douce aurore à l’éclat rajeuni.
Ton divin goût n’est pas saveur, oh, moins amère
Que le bon chocolat d’enfance tant aimé.
C’est dans tes yeux flambants que l’exquis a germé !
Où t’ensevelis-tu, Paradis éphémère ?
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