Et sur la toile inondée de couleurs
Son âme peint ses frissons qui s’épanchent,
Parfois la toile est mouillée de ses pleurs
Qui dégouline ainsi qu’une avalanche.
Et comme un Dieu pris de douces langueurs
Il suspend tout, le paysage étanche,
La vie, la mort, et nous émeut nos cœurs,
Par la magie de sa peinture franche.
Ses grands tableaux tous enflés de beauté
Font resplendir la splendeur de la Terre
Qui est semée d’or et de pureté.
Ô toi le peintre à l’âme solitaire,
Tu connais l’art de capter l’horizon
Et de figer ce si beau vagabond.
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