Près d’un vieux château d’antan
On entend
Les pas des pendus errants
Qui longtemps
Marchent dans les bois chantant
Et le vent
Roule sous des airs fumant
Et méchant
Dans des donjons importants
Et flottant
Une armée de combattants
Non vivants
Festoient leurs combats hantant
Et battant
Encor dans l’air inquiétant
Et flambant
Mais que sadique est le temps !
Il y a là, une rivière de sang et de pleurs
Qui féconde des fruits et des fleurs
Sous les révoltes révoltantes des tristes heures
Et sous les combats battants des mœurs
Soleil protecteur emporte nos frères qui meurent
Et pardonne à nos sœurs leurs grands cœurs.
Jeune enfant pars sans avoir froid
Dans les grands bois
Où là-bas les hommes matois
N’y sont pas rois
Tu y seras beaucoup plus droit,
Et sous des toits
Tu entendras la forte voix
Du cerf adroit
Qui est le roi de ces grands bois
Et qui nettoie
Sur des feuilles ses très grands bois.
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