Les bonnets de feuilles perdus
Les sapins en bonnet pointu,
Qui de longues robes revêtues
Saluent leurs frères abbatus,
Pleurent les bâteaux voguant du Rhin.
Soleil luisant ne drague plus
Ces terres mortuaires éperdues
Car la vie, la nature s'est tue
Devant un tel néant, ce rien.
Eternellle n'est pas l'existence
Un jour viendra où elle devra
S'en aller le plus loin, là-bas.
Immortelle n'est pas l'innocence,
Ces jours d'avant n'existent plus,
Et c'est nous qui en sommes la cause...
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