J'embrasse la solitude dès que mon monde se noie d'inquiétude.Sur un air de prélude, mes yeux se perdent dans leurs amplitudes.Le soir est le matin quand la journée ne récite plus ses refrains.Soldat au parfum du défunt, cherchant désespérément les siens.
Suis-je donc incompris, ou simplement un génie du mépris ?À toujours payer le prix, sans pourtant être surpris de l'autrui.La peur de se battre m'enlace dans un confort prêt à m'abattre.Les mots n'ont plus de plâtres, les plaies ouvertes savourent le désastre.Et puis il y a les prières qui s'évaporent, un autre cri pas assez fort.Accroché à l'espoir d'une illusion à tort, qui ne changera pas mon sort.Alors je trouve la beauté dans la noirceur des pensées prêtes à me faire sombrer.Devant la magnificence de l'âme enchaînée essayant de s'envoler.J'effleure la liberté, dansant avec les démons qui m'ont désarmés.Un sentiment de pureté, plus rien n'atteint ce cœur mutilé.Un court instant, le temps s'arrête foudroyant le vivant,La flamme orne de toute sa splendeur, puis naturellement la vie reprend...
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