L’AGONIE
Tu vas t'évanouir
Dans l'éther de la nuit,
Laissant aux souvenirs,
La place, au temps qui fuit.
Et je compte les jours
Qui vont nous séparer,
Lié au souffle court
De tes lèvres dorées.
Mon corps est fait de pluie,
De larmes et de cris.
Dans le matin qui luit,
Les yeux au Ciel, je prie.
Ma main serre ta main,
Prolongeant le moment,
Ô funeste destin,
De la vie s'endormant.
Au seuil de cette mort,
Tu essaies d'apporter
Un peu de réconfort,
A ma vie arrêtée.
Dans cette nuit, j'ai peur.
Une angoisse m'étreint,
Je n'entends plus ton cœur,
Et je sens qu'il s'éteint.
Mon souffle au tien se joint,
Pour prolonger ta vie,
Rejetant au plus loin
Le moment qui finit.
Je ne suis que douleurs
Dans ce déchirement.
Aux Cieux montent mes pleurs,
Troublant le firmament.
La pâleur de ta peau
Accentue le trépas.
Je n'entends plus tes mots,
Et je ne le veux pas.
Je ne peux accepter
De te voir me quitter.
Seul mon souffle arrêté
Dans cette immensité
Retrouvera le tien,
Revivant pour toujours,
Indénouable lien,
Celui de notre amour.
Merci de laisser un commentaire !
1000 caractères restants
Copyright © 2006 / 2024 Vos poèmes (partage de poèmes) — Tous droits réservés
Plan du site Créé par : Dépanne Pc Services
Information légale - Politique de cookies