Elle a mis un pull de laine
Sur une chemise à carreaux
Au-dessus des toits, le ciel est blême
Pas très chaud
Un léger vent du nord goûte
Le parfum de ses cheveux roux
Qui se faufile entre quelques gouttes
Comme un fou
Elle marche comme dans un rêve
Qui s’engouffre un peu trop vite
Dans la grisaille du jour qui se lève
La petite Elle sort de chez Véronique
Qui l’a soignée une fois encore
Hier soir, il y avait des coups de trique
Sur son corps
Comme une peur bleue qui grandit
Elle s’approche de sa maison
Les autres endroits lui sont interdits
Et c’est con Ses lèvres à cent reprises
Se mordent devant cet enfer
Où un alcoolique terrorise
Ses yeux verts
Doucement s’ouvre la porte
Qui se referme sans un bruit
Elle voudrait que le diable emporte
Son mari
Mais Satan et ses complices
Même s’ils ne sont pas Mot Banniistes
Ne veulent pas rendre service
À la petite
Dans son courage elle fouille
Devant la vision des yeux jaunes
Chaque fois elle doit vaincre sa trouille
Pour ses mômes
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