Pourquoi vivent ces cris
Entachés par la haine ;
Convoquant les esprits,
La rougeur sur nos plaines ?
J’entends souffler la terre
Mais plus siffler le vent ;
Quand les cœurs sont de pierre,
Ils chassent le printemps.
Seuls les rats déambulent,
Les espoirs capitulent.
Quand la cloche a sonné,
S’enlacent les marées.
Les larmes sont de sang,
Elles épousent le crime,
Et recouvrent la cime,
De ce foyer ardent.
On m’a dit : Viens gamin,
Ne suis pas ce chemin.
Tous implorent l’hybris,
Souvent au nom du fils !
L’aube viendra au jour,
Réclamer à son tour,
La lumière maudite,
Sur les fleurs décrépites.
Au refrain, sous les ponts,
De valeureux pantins,
Au bien sombre destin,
Vers les cieux migreront.
Triste cacophonie,
Clopinant sans abri ;
Face aux âmes déchues,
Les oiseaux se sont tus.
. . .
Aujourd’hui, la mort guette
Mais elle n’est point pressée ;
Au temps des baïonnettes,
Elle fendait les prés.
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