C'est une nuit parisienne comme il y en a eut milleEt la ville a jeté cette chappe d'ivresseQui caresse d'une brise de bohneur futile
Une des terrasses bondées qui font Paris une fête
Soudain une voiture aux airs de corbillard S'arrête brusquement; et pendant un instantSe jette sur la terrasse un silence menaçantEt l'incomprehension surgit dans les regards
Les balles brisent bien vite cet oubli du tempsEt les armes de mort, dans un bruit de cauchemarTerassent un a un les derniers resistantsDont le sang encore chaud coule sur les trottoirs
Les fossoyeurs s'enfuient, laissant dans leur sillageLe silence déchirant de tout ce qui n'est plusDes corps sans vie gisant, et des chairs mises à nuRappellent par leur horreur des vices d'un autre âge
C'est une aube parisienne comme il y en a eu peuLes larmes et les cris ont fait place a l'ivresseEt l'horreur du matin, dans une grande messeDevoile des yeux humides et des ventres noueux
Ce drame sans equivoque rapproche de la guerreFera monter en nous d'incroyables colères,Mais avant de revivre et reprendre les armesLaissez la capitale sécher doucement ses larmes...
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