Étang d’art
Ah le Beau clair de lune dans le miroir étang
Envoûtant autant qu’étonnant et entêtant
Tant il était envoûté qu’il l’en prit l’élan
De la tête y piquer tant qu’il en était temps
Dissipant en un instant l’éclat résidant
Encore l’instant d’avant sur le miroir étang.
Étendu, flétan dans l’étang, demi flottant
Dans l’étendu d’eau sombrant sans un mouvement
Détendu tant qu’abattu face à l’accablant
L’étant durement acquis qui ne l’était pas tant
Las, balbutiant qu’il eut pu-t-en être autrement
Il n’était plus temps. Miroir brisé dans l’étang
Pléthore d’éclats de reflets ainsi dispersés
Voguent aux creux des vagues doucement bercés
De bas en haut et de haut en bas entraînées
Ils viennent l’étreindre, le restreindre et le lacérer
Tels des milliers d’éclats de verre estampillés
« Prends ton du, voilà ce qu’il en coûte d’aimer »
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