Arbre éternel
Ô, arbre éternel,
Tu le sais que tout doit se finir,
Tu auras un jour la chance de mourir.
C'est pour ça que ta vie est belle.
Voilà maintenant plus d'un an
Un an de survie
Un an de souffrance et de folie
Voilà maintenant plus d'un an que tu es parti
Tout ceci fut apparement inévitable
Peut être l'avons nous trop évité
Peut être aurions nous pu en discuter
Mais bien sûr cela n'aurait rien arrangé
Comment aurais-je, comment aurais-tu, comment aurait-on ?
Comment aurais-je tout changé ?
Comment aurais-tu tout recommencé ?
Comment aurait-on tout amélioré ?
J'aurais peut être dû t'écouter
Chaque jour je ne pense qu'à toi
Alors que toi tu ne peux plus penser à moi
Car tu as arrêté de penser
Dès l'instant où tu t'es suicidé
Dès l'instant que tu as oublié
Que j'aurais pu t'aider
Une petite fille qui
parle à son père
L'éléphant sur le mur
Me voilà de retour dans ce monde qui brûle C'est peut-être une cure, c'est peut-être la cigüe Tu n'es qu'une cellule, tu m'as mis en cellule Je n'en ai pas la clé, est-ce que je suis fichu ?
Alors moi, je m'évade, j'oublie l'enfermement Je libère mon esprit et crée ma propre clé Juste avec ces mots qui volent à tout venant Ces mots qui viennent, issus de profondes pensées
On amasse les massacres et l'on sacre la masse
On les a massacrés, démembrés, même plus Ravivant le souvenir d'Auschwitz, ou Buchenwald Ces temps où l'on tuait des juifs, rien de plus... Prouvant combien les gens étaient manipulables
Voyage
Il est parti en voyage.
Une matinée, après avoir longuement réfléchi, repensé, attendu, il nous as quittés.
Pour aller où ? On ne sait pas trop. Certaines personnes croient en certaines choses, d'autres préfèrent ne pas croire du tout.
Il nous manque.
Copyright © 2006 / 2023 Vos poèmes (partage de poèmes) - Tous droits réservés
Plan du site Créé par Thierry.M..
Information légal - Politique de cookies