Lorsque, araignée du désespoir, tu fais du trapèze dans les têtesEt tisses avec minutie et grandeur ton effrayante et fatale toile,Dans le sombre dessein de voir sombrer, dans de folles tempêtes,De pauvres hères qui naviguent sans boussole et sans voile,
Araignée du désespoir ! Tu fais alors surgir les déferlantesD’un ouragan de pensées hurlantes et fracassantes !Tu tires sur le fil des vies et tu jettes sur les brisantsDe ton appétit aiguisé et féroce, de nombreux corps,Linceuls ondulants, ballotés sous des vents mugissants,Dans un épouvantable vacarme et macabre décor !
Et ne serait-ce cette divine providence, l’Étoile du matin,Navire des poètes solitaires dans le roulis du temps,Nous serions prisonniers à jamais ou pour longtempsEt verrions nos vies servies dans tes banquets et festins !
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