AUX YEUX D’UNE OMBRE
cette nuit est sablecette lune est chant fantôme
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la rue est méandre et les lampadaires arbrisseauxles fils électriques sont lianes et la ville nouvelle jungle
deux poèmes organiquess’écrivent ensemblesur trois chemins de la nuit
entre nuit et jourc’est alors que le cielouvre un nouvel œilsur son front
ils se tiennent la mainet prennent toute la tendresse possiblepour faire de leur corps-cheminun sourire fatigué mais heureux
cette lumière est une lameplantée dans l’obscurafin de l’assassiner
prose cataclysmique devenueexpression de bulle d’air dans l’ouragan
telle lumière amie ou ennemietel obscur menace ou réconfort –telle réponse à la question
infinimentchaque jour, chaque secondese dévoile un secretdu temps
un sourire se réinitialiseet capte heureusementla moindre ondulationde l’heure qui passe
elle claque des doigtspour rappeler son veilleurà son besoin de lumière
terrain réinvesti par le jeuespace à nouveau tendu aux apprentissages
main-enlacementcorps qui se fait étauétau qui n’est qu’étreintedouceur qui s’interposeet qui redirige le monde
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