Lettre a une inconnue familières
Je ne te connais pas,
Tout comme toi, je l'ignore
, Mais dans ces rêves douloureux
, Étrangement chaleureux
, Serait-ce ton visage, dissimulé ?
J'aimerais tant le révéler,
Te dire à quel point tu m'as aidé,
Mais pourquoi restes-tu invisible ?
À mon cœur, cela devient nuisible.
Je ne sais même pas ton nom,
Peut-être quelque chose comme "Manon" ?
J'en connais une, en effet,
Mais elle m'a recalé du haut de sa crête,
Du haut de sa supériorité,
Je l'admirais, les yeux luisants,
J'ai su qu'elle s'en souvenait, quel soulagement !
Mais si tu n'es pas celle-là, Alors qui es-tu ?
Dois-je rester là ?
À chaque réveil, tu deviens une ombre,
Te cachant dans ta pénombre.
En attendant le prochain sommeil,
Pour me remplir de cette merveille
Qui restera sûrement éphémère.
Existons-nous vraiment dans la réalité ?
Je n’attends qu’une lueur d’espoir,
Les doigts croisés, un doux départ,
On se dit à ce soir pour recommencer,
Pour à nouveau tout oublier.
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