SYNCHRONICITÉ
L’espace d’un instant j’ai cru un bref moment
apercevoir son visage, une bien triste image
qui m’a traversée l’esprit, sans que j’aie bien compris
ce qui là m’arrivait, l’importance de ce trait.
Je le qualifierais de fugace, ce flash subit de sa face.
Était-ce comme on dit un « rêve éveillé » ou était-ce une bien réelle réalité ?
En fait, impossible à dire : Cet instantané ne se peut décrire.
A-t-il vraiment eu lieu ? Pourquoi m’émeut-il plus que peu ?
On parle parfois de synchronicité. Et on est alors dans la réalité.
Mais à un niveau qui se confond. En tout cas qui est bien plus profond
que le simple plancher des vaches, du moins à ce que je sache.
Là on quitte même le ciel et les étoiles, et on lève un coin du Voile.
C’est comme une espèce de no man’s land, où on perd complètement les commandes.
Alors laissons-nous allègrement porter, vers où l’Univers veut nous transporter.
Lâchons les amarres jusque-là bien calées, oublions nos repères auxquels nous sommes collés.
Il faut du courage, de la foi et de la légèreté, pour quitter nos croyances calfeutrées.
En tout cas c’était bien un arrêt sur image : on n’est pas au désert, ce ne fut pas un mirage.
Mon cerveau l’a photographié tel quel, sous la forme d’une capture, c’était bien elle.
C’est comme le flash sur l’autoroute, qui ne laisse planer aucun doute.
Je peux le certifier en dessinant les contours, de ce visage qui occulte tout l’alentour.
La question reste : quid de cet éclat de lumière ? Que suis-je censé en faire ?
L’oublier vite fait et tourner la page ? Le considérer comme un détail sans ambages ?
Ou le garder sous forme d’un questionnement ? L’appréhender comme un crucial événement ?
Là est le dilemme qui hante ma conscience, et sa réponse viendra du côté où je balance.
Je crois à l’existence de cette synchronicité. Elle a bien ici-bas droit de cité.
Je vais donc réagir à ce signal sidérant, interpellant, intersidéral.
J’accueille cette tristesse qui m’a touchée et j’attache mon maillon à l’Immensité
Dont je ne suis qu’un point tout petit, et tout compte fait, elle aussi... Donc voici :
Mon message sera court, mieux qu’un faire-part de tout que je n’ai pu te dire avant ton départ :
« Merci. Pardon. Amour. Joie. Tendresse. C’est ma réponse que je t’envoie par express ».
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