Tranquillité
Les humeurs sont vagabondes
Des rumeurs, que charrie l’onde
D’un ciel vert chargé de plomb,
Que l’hiver sera très long.
D’est, gagne la pestilence
Du souffle froid des nervis
Qui purgent dans l’innocence
Leurs pulsions inassouvies.
Ce cri glaçant qui obsède
Et sans cesse appelle à l’aide
En nous risquant comme cibles
Est encore plus pénible.
Ah, qu’on laisse s’endormir
Nos consciences apathiques
Dans l’enfer de Vladimir
Plutôt qu’en héros tragiques.
De dessous nos édredons,
Nous demanderons pardon
À qui sera le vainqueur,
Sanglotant, main sur le cœur
Et l’autre sur le violon,
D’avoir procuré trop d’armes,
Ou pas assez, c’est selon
Afin d’épargner des larmes
Et du sang, plutôt le nôtre,
Évidemment, en apôtres
Compatissant au malheur
Dont ont réchappé les leurs.
Vivement, le bon printemps,
Ses rayons chauds et gratuits
Il n’est rien que j’aime autant
Qu’être au calme, loin du bruit.
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