Tuyaux d’âmes et mondes endommagés
Je vous visitais quand il pleuvait des distances, et j'avais découvert que tous ces trous perdus étaient accessibles. J'ai atterri, jusqu’à t'emballer sur une autoroute nomade mais déjà, le monde semble basculer.
Je savais qu’il pleuvait des tuiles, et j’avais espéré que les archanges avaient trouvé un toit. J’ai réussi à te consoler. C’est une belle victoire mais déjà, les grimaces glauques étouffent l’horizon.
Je me réjouissais car il pleuvait des gaietés, et j'avais découvert que les matins avaient enchanté un absolu. J'ai revécu jusqu’à t'illuminer. C'est une paisible poignée de moments, une bonne béatitude, mais déjà, les issues se ferment.
Je m’engloutissais, il pleuvait des anéantissements, et j'avais espéré que les tempêtes avaient saccagé le cimetière. J’ai poursuivi ma route. La solitude trompée par une rencontre.
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