Échos d’Innocence sur Terre sacrifiée
Les rires d’enfants résonnent, doux échos joyeux,
Sur le tapis craquant de feuilles, ils vont, audacieux.
Chahutant, bousculant, dans l’amas qui s’émiette,
Feuilles mortes éparses, la chlorophylle se fragmente.
Devant eux, le paysage s’étend, vaste et sans contour,
Les arbres dénudés, spectres dans le jour,
Ou l’horizon monochrome évoque une ironie grise,
Dépeignent des nuances qui s’épuisent.
Les parents, témoins du passé, portent en eux la trace,
Des cieux percés de lumière, des feuillages dans l’espace.
La sève sucrée laisse sa place à l’odeur de déclin,
Les bois sont déserts, le cerf n’y parade plus, éteint.
Poètes disparus, inventeurs de complaintes évanouis,
Le chant des druides à la forêt, autrefois béni,
Silencieux, dévoile un tableau désenchanté, assoupi,
Là où les rires d’enfants masquent la mélancolie.
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