Le feu qui brûle
Dans le salon
Colore le pull
De son corps blond
De son fauteuil
Elle ne voit pas
Que je l'accueille
Entre mes bras
Ses yeux se tournent
Elle croise les doigts
Et je retourne
Au fond de moi
Mordre mes lèvres
Dans les ténèbres
Où je séjourne
Depuis des mois
La nuit venue son corps
Se donne sans envie
Elle fait tellement d'efforts
Pour cacher son ennui
Quand elle croit que je dors
Elle se lève sans bruit
Va dans le corridor
Je sais qu'elle pense à lui
Où trouver le courage
De lui dire j'ai compris
Défais ton maquillage
Le public est parti Il faut savoir trahir
Les yeux du cœur, sinon
On se sent trop mourir
Quand les femmes s'en vont
Le jour gémit Dans l'ambulance
Où il vomit Sa dernière chance
La nuit se lève Voici le rêve
Des insomnies
Qui recommence
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